Un homme chante dans un grand bar. Autour de lui les gens parlent crient rigolent hurlent, de plaisir ou de douleur. Il voit les ivrognes et alors la chanson qu'il chantait prend un sens. Il voit après ça, tout les amoureux, où ceux qui sont restés assis seul après qu'Elle soit partis. Ainsi des milliers de vies défilent devant ces yeux. Il n'est pas venus pour qu'on le regarde, pas ici, non. Il est venus pour observer en voulant être sur que personne ne le remarque. Là sous les accord qu'il gratouille il s'aperçoit que ces textes ne possèdent pas tout ce qu'il désirerait y mettre.
Une fille boit assise au bar, en écoutant sans trop le montrer ce mauvais chanteur. Qui gratouille des aires sans trop croire à ce qu'il chante. Elle le regarde et l'attend tout les soirs et ce con, qu'elle pense, n'est même pas foutu de s'en apercevoir. Elle a un peu trop bu et à côté y'a ce gros lourd qui lui bave sur le décolleté depuis une heure en lui payant un coup parce que il veut montrer que pour boire ça il a de la thune. Mais elle s'en fout tout ce qu'elle entend dans se brouhaha c'est la voix de ce chanteur que malgré tout elle aime bien et le visage de ce parolier qu'elle voudrait embrasser.
Il connaît les habitués depuis le temps qu'il les voit s'affaler
Elle largue le lourdaud c'est un refrain qu'elle connaît.
Y'en a une qu'il a bien remarqué.
Et celui là qui a fini de chanter.
A la dérobé, ses yeux…
Il lui a volé un regard.
Pas la première fois….
Que ça ne s'arrête pas..
Un homme chante dans un grand bar. Autour de lui les gens rigolent parlent et crient de joie ou de douleur. Il n'en voit qu'une qui se fait payer des coup par des gros lourd. Il ne voit qu'elle qui le regarde ainsi que l'on regarde un dieu. Lui, chante la muse qui lui apporte sa tendresse, ils aiment et leur yeux se caressent.