cynike

Les choses de mains

Lundi 28 mai 2007 à 20:47

La question n'est pas qui est le personnage dans une piéce. Mais ce qu'il montre de lui, ce que le texte permet de montrer. L'interprétation d'un texte est à ce point une liberté folle. Chaque interprétation de personnage, en fait, correspond a une métamorphose de celui-ci. Le but de l'acteur est de révéler au public ce qui est dit. Interpréter un texte c'est le prendre en main pour faire apparaître quelque chose, ce que le personnage arrive a révéler de lui même par ce qu'il fait et dit, et comment il agit dans ce qu'il habite c'est à  dire le lieu dans lequel il joue. Il y'a donc deux lieu pour un acteur, qu'il doit investir pour permettre une interprétation. Le lieux dans lequel le personnage ce meut, et le corps du personnage lui même. L'acteur ne sait rien de ce que le personnage ne veut pas qu'il sache et les seul chose que le personnage permet de savoir a son acteur, c'est ce qui est dit dans le texte. Le texte compose le partition du corps, l'acteur interprète cette partition.

Lundi 7 mai 2007 à 19:29

Pas besoin de vous dresser le tableau vous vivez comme moi la même époque. Alors voila je vous soumet mon problème. J'ai de la haine, contre mon propre pays. Soyons clair, je l'aime ce pays ces paysages, les habitant aussi parfois la franchouillardise gauloises qui se transmet parfois de génération en génération, c'est pas purement gaulois non, ça c'est clair. Et puis c'est le genre de tradition qui se transmet a tous même ceux qui sont pas français "de souche" si je peut dire ça. Donc parfois on peut rencontrer cette franchouillardise, cette façon d'ouvrir sa gueule et d'ouvrir sa porte pour partager le framton. Oui y'a ça en france. Mais merde, il y'a malaise. Mon pays se facise il ferme sa porte a double tour le soir. Il regarde de travers, méfiant, pereux, anxieux, ignorant, il vote... Je peut me permettre de dire mal? "Apprend a voter" qu'il lui a dit en rigolant aujourd'hui. Et pourtant moi je le penserais presque sincérement. On se méfie pas, a la dérive je voudrais voir crever quelqu'un, comme ça, pour me dire que c'est vraiment grave. Même moi pourquoi pas? La  mort à proximité, réel, sale, pas glorieuse, comme nous. Je voudrais voir flamber la france, je la hais comme je la voix, passive, endormis sur les lauriers d'une prise de la bastille qui ne servis a rien... On remet des roix sur un trône, et on attend. Je voudrais que ça devienne vraiment la merde. Que ces legislatives il les gagnes, comme une punition à notre mémoire amnésique. Que cela finisse dans les armes et les larmes. Que posé sur les ruines fumantes de notre ignorance, nous regardions enfin devant nous, Humbles, mais fier. Enfin Fiers de notre Humanité. Faire jaillir la haine des générations perdus dans "l'effusion sanguine d'une trop commune routine". J'ai de la haine contre ceux qui on pus enchainer tout un pays tout une race, la race humaine à une valeurs chiffrable monneyable échangeable. Il s'agira de sang sur les murs, de bombes pour vos yeux et ma haine dans mon poings levé. Mais en ai-je le droit? Ce droit de prétendre contester ce que tous accepte?

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