Les honneurs dus aux champs de blés
A notre époque de triste misère du coeur
Ont trouvé leur utilité dans la moisissure
Pour se targuer du surplus de nos silos bétonné
Les fantômes d'époque providentiel
Ont tourné la page. Le rayon de miel
fut fugace en définitive et consommé comme un nuage
Reste des effluves de pesticides à contrôler indiquer et paramétrer
On a bouffer nos Haricots et ceux de Céline
Ne nous éclaire pas dans la nuit
J'ouvrage ma misère quotidienne, je l'arrose, la rosse aussi
Un jour, un jour elle sera parfaite ma petite bombe
voilà ce que se répète l'idiot du village qui a bien compris
Que les réseau sociaux ne lui apporteraient pas le respect.
Dans le cumulus des bourses l'eau croupis fluctue
Et j'en perdrais ma part en même temps que le boulot
Virtuel tout ça, manipuler par des virtuoses
Mais ce sont des pantins de chiffre rien de plus
Des poupée de chiffons qui nous mènent la vie dure.
Pour de l'impalpable c'est plutôt concret de se retrouver saisis de ses biens
Faire voire la monnaie et presque un expression dépassé
Comme faire preuve d'amour par des wizz des pocks et les cartes postale par e-mail.
En prendre la pleine mesure devient difficile sans être mesquin
Car tout dépend des vitesses de connexion quand
Déconnectés on ne sait plus que parler par octet
On place nos informations intimes sur le même système
Que nos titres bancaires mais rien ne circule dans l'air
On prend la température
Mais les ondes n'ont pas de chaleur à mon gouts
Des satellites je garde la nostalgie de la lune pour faire passer des messages sans destinataire
Et des rapprochements qui font grossir les flots au rythme des chansons
Des ventres de femmes prise par le marin ou la mer c'était pareil
Quelques sots bien sur trouveront du bon gouts à renâcler le passé
D'autre plus con feront la synthèse de ce qui encore peut rapporter
Mais je suis pas un chien à qui on lance le bâton, je ne rapporte pas
Je porte le poids de tout ce que j'aime en pardon de tout ce que je hais en défaut
Et inversement bien sur.
J'ouvrage donc comme l'idiot
Au lendemain sans y penser, avec discernement cherchant la dysfonction
Au bouffonneries la voie du prophète, au prêche le rire de l'enfant
Au chanson la raideur du bois sec. A l'idiot le retour à la terre.
Un texte destiné à être repris sur scène par le Chanteur Estragon qui commence tout juste sa création et dont je vous enjoint à aller voir son début de travail sur le myspace suivant http://www.myspace.com/lestragon
Le travail du crachoir n'a pas repris de nouveau rédacteur en chef et est donc sur le point mort depuis sa mise en grêve qui ne devrait pas cesser avant longtemp.
Ici je poste de temps en temps et plus personne ne semble regarder. La fenêtre reste ouverte.