La faute à la bouteille portant ton nom
les femmes ou les regrets sont le cancer de l'âme
portant mille voluptés dans une ivresse feinte ou avéré
je mords joyeusement la queue des serpantinante pensé d'une nuit d'été
respire
Alors que l'arbre de mes pensées fleuri de mille effacement doré
une fille danse sur les nuages de rosé
s'appuyer sur le récit de l' amoniac
j'ai crus voir un reflet de nuages miroitant la beauté
mangeur de funambules cajoleur
j'ai vus. non. je n'ai qu'entraperçu
respirer, difficilement un air
plein de battement d'ailes de libellules frêle
je te boufferais pour te cracher sur une dalle de pierre tacheté de ton sang enivrant
meurs
Ingrâte dit-on
Tant pis
Tu dors et tout est fini
Tu dors et tout s'efface c'est horrible
De l'autre côté de cette porte de sang
Ingrâte
cette pensée qui pense encore à toi
juste toi et les mots qui tournent autour
Tout était simple
Ou presque
Il suffisait d'entrer
Passer cette porte ton nom était inscrit
Dessus
Bonheur volatile
Je meurs et tu dors
Encore
Encore je me perds les pieds brûlés
Sur ta voix ton visage
Tu seras partie
Avant qu'on se lève
Avant qu'on s'élève
Avant que nos lèvres
Aient le temps de s'écrire
Que répondre à tout ça?
Rien
Lis le juste
Libellule d'un soir d'été
Libellule d'un printemps
Malade comme un chien
Errant malgré lui
Trois paysages
Lui moi et lui
Ils se perdent sous les étoiles
Sous lesquelles tu es
A plus tard
Juste une ligne blanche
blanc des os qui se désagrégent
dans la glaise de mes pensées
trouble s'alourdis l'air de ma loudeur
à t'écrire à te parler
rien ne t'empéche de vivre
alors que mes pensées s'innonde
j'aspire à voir le temps d'une hécatombe
tombe tombe ma phrase au milieu du ruisseaux
perdre ses mots au milieu de ces croix
d'honneur mettre un point pour ne pas avoir peur
toi
s'arracher le coeur
l'écarlate parsemme le sol
enfin la fin l'oublis
la nuit
j'oublis car finir
c'est une façon
de te voir en désir fin de la mire enscenceuse
je creuse je creuse
je m'use dans une écluse mise entre deux murs
souris mon démon passera entre deux bagatelles
Mais, même a la fin des temps, les gens survivent a toi.
Pourquoi? Comment?
Dieu seul le sait.
je crois qu'il est temps de mettre un terme à cette mascarade d'ivresse, même si les maux sont trop nombreux pour sortir de l'infini il y-a autre chose qui cour pour ne pas s'apercevoir que le temps passe
J'ai supprimé la fin, elle ne servais à rien mais le reste n'est pas si mal.
Merci à Gilles pour les italiques
A Doryan pour les vers rouge et rassurant
A Pauline pour la fête qui était une franche réussite