Par delà une marche bancal
la liste s'allonge
Des noms des Hannibal
et les portes se referment
Rome s'est éteinte
On frappe la porte s'ouvre alors sur une corde tendus
Mon air ce couvre d'un désert tenus
Mais je reste face à cette homme trapus qui d'un air vaincus
Me dit : Assis, le monde sur les genoux…
Je n'ai pus l'écraser le prendre entre mes doigts au moment ou il s'offrait à moi, au moins aurais-je pus l'effleurer, le sentire respirer, pleurer, rager sur les souffrance, taper du pied aux rythmes des danses, fendre l'espace et faire la grimace au comètes qui passe dans les bouchons de l'autoroute interstellaire, sursauté sous le feu des armes et trembler sous le poids des bombes, celles qui créent les rides et les cratères qui la parsèment. Cette vieille terre comme une femme fragile entre mes doigts ses yeux mouillants qui pleuraient sur le cadavre de ses créatures. Une vieille dame sans sa canne qui perdait doucement ses dents et que ces enfant fatiguaient en la pillant sans relâche. Alors oui j'ai été lâche et j'en suis fière, j'ai reculé je l'ai regardé avant de partir et elle était belle sous son manteau de vieillesse alors je n'ai pas regretter mon geste j'étais persuadé qu'elle retrouverais son teint du matin.
Un mort me parlait ainsi.
Par delà la corde une fenêtre
Ouverte
J'en saute je sort alors de moi et je suis aspiré par le haut je monte l'espace sa nuit qui me glace le sang je regarde le soleil hors du temps et de la peine
Un enfant lune qui se prend pour saturne
Lorsque je reviens le mort est vivant et inversement…
La haut des montagnes de la neige mais c'est ailleurs
La tête contre une vitre qui s'échappent d'entre mes cheveux
Soudains le vent la pluie.La caresse d'un songe sans âme