Je voulais écrire ce soir

- Ecrire quoi?
-Je sais pas trop, écrire moi.
-Ah ouai de la merde alors.
- Pardon?
-Tu sait bien que faire ça, c'est synonimes d'écrire de la merde. Je sait pas moi t'avais pas un sujet, un truc quelque-chose
-Ben pas vraiment enfin si mais... enfin écrire sur moi là en ce moment...
-Encore une fois?
-Tient tu t'es allumé une cigarette.
-T'occupe, il fait nuit. Et alors pour dire quoi sur toi.
-Des choses...
-Même pas un peu des autres?
-Ben quoi sur les autre?
-Je sais pas moi... qu'ils t'emmerdes, que tu comprends pas, que tu les aimes.
-Déjà vus...
-Comment ça déjà vus?
-Ouais. Déjà vus, prémaché, cuisiné, prét à être chier déjà.
-Et sinon.
-Ca iras pas.
-Et le loups des steppes?
-Oui?
-T'en es?
- Et toi?
-J'temmerde parle pas de moi c'est pareil...

Ben facile alors de se laisser la parole. A qui? Quand? t'a pas une lampe de chevet, pour lire, et creuser encore. Ce qui est mort, ce qui nous tient en vie, donner des coup de pelles. Eclairer le monde a coup de lampes de chevets, haha, pourquoi pas.... ça refrais de la lumière, en passant au-dessus.

Je ne sais si beaucoup de gens lisent parfois ce qui est écrit ici. Je ne sais pas non plus si les gens qui (pour peu qu'il y'en ai comme je disait avant, sauf un dont je suis sur.) lisent ces pages, me connaissent pour la plupars. En tout cas voila je vais me laisser aller à donner maintenant quelques indications sur ma vie. (oui, bon désolé). Le fait est que je suis partis il y'a 4 semaines (putain déjà) pour un périple de deux semaines au Maroc, dans le pays des berbères (honneur à eux) et que depuis mon retour les gens me demande souvent "comment c'était". Je suis désolé pour eux de rester la plupars du temps assez évasif sur le sujet. Disons que cela peut s'expliquer, pas forcément facilement, mais au moins il me semble que quiconque aura compris cette explications comme je l'entend ne pourra que comprendre. Je l'éspére.
La plupars de ce type de question comme comment c'était? Qu'est-ce que tu as vus? M'ennuie énormément, et pour autant cela n'a rien a voir avec les personnes qui me les poses. Du tout, elles dénotent simplement d'une forme de violence qui me fait tiquer. La violence du barbare, de celui en dehors de la ville, pour le coups de celui qui fut en dehors du pays ou j'étais. Et cela est totalement normal. Moi aussi j'aurais cette question et je l'ai certainement eu. Ce réflexe d'un demande de comment c'étais. Et voyez vous j'attaquerais le problème de cette question par un point d'évidence. Je ne peut répondre à cette question. là, aujourd'huis. Impossible car cela est toujours. Ce pays n'est pas au passé, en tout cas comparé au notre. Je ne suis pas allé visiter l'historique des batiments anciens du maroc. Non pas qu'il ne m'interessait pas, mais que j'ai préféré faire autre chose simplement. Ce pays est présent et même si je ne vous en parle que peu, il est en permanence, partout ou je regarde des choses me rappellent. Et c'est comme ça peut-être que je vous en parlerais le mieux, et aussi de la pire façon. En partant des élèments de chez nous qui me font penser à la-bas. Non point dans ce qu'il y'a de ressemblant ou d'opposer. Plutôt par une libre association d'idées. Désolé, il y'aura peut-être une forme de prétention intelectuel à dire cela, mais je n'ai pas visiter ce pays. Je n'arrive donc pas à en parler, je préfererais en raconter quelque-chose, sans tomber dans la fiction touristique. M'imprégnant du conte, de la tradition oral qui vit. Je ne sais pas ça se mélange.
J'ai changé la musique de fond du blog un petit clin d'oeil à Evereska je ne sais pas pourquoi les concerné se reconnaitrons. C'est une playlist nouveauté incroyable sur mon blog. Merci Deezer. Pour les interréssés dont je parlais faut regarder tango to Evora de Loreena McKenitt
Pour ce qui est du Maroc finalement je ne peut que vous conseiller d'y aller pour y vivre deux semaines un mois, habitant chez des amis et tenter de voir ce qu'est d'être un inconnus étrangé seul dans un lieu qui malgré l'apparance trompeuse du langage sait quand on s'y laisse prendre vous faire tourner la tête, sans repaire.