cynike

Les choses de mains

Dimanche 18 juillet 2010 à 13:49



     Finalement, au milieu de mes confrères, il est vrai que je manque surement de culture. En tout cas après la boulimie que j'ai essayé de me faire au off du festival d'Avignon c'est comme avoir bouffé pendant une semaine du kebab et du Mac-do de théâtre et les seuls moment ou j'ai mangé en me faisant plaisir c'est au chinois (plus précisèment les troupes Taïwanaise). Et je ressort donc tout aussi maigre qu'avant à l'image du corps que je me suis forgé. Maigre mais des muscles nerveux qui ont appris à tirer au jour le jour le plus de puissance possible tapis dans les recoins de leur faible consistance. Faire, donc, de ma culture de ces gâteaux orientaux  petit mais si gras et remplis qu'ils résonnent dans votre ventre de l'appellation d'étouffe chrétien.

   Je n'aime pas me gaver de lecture, de référence. Je n'aime pas consommer l'art à la même vitesse que d'autres consomme les séries télé. Je préfère lire peu et faire raisonner mes lacunes, prendre du temps à digérer les mets  que je goute , en tirer les milles arrière gouts, les relents, les rôts et n'en rien chier. Autant que possible.
  C'est ainsi en tout cas que je garde l'esprit prés à s'échauffer sur chaque oeuvres que je rencontre. J'ai toujours eu peur d'arriver dans cette situation où à trop manger de mets onctueux on en perde le gout de l'exceptionnel. Avoir à porter de mains ne doit pas forcément signifier saisir à l'instant non? En tout cas en matière d'art je ne pense pas.
  Et ça me plait toujours de voir qu'on peut parler d'art comme on parle de femmes, cela même se marie fort bien ensemble, et l'inversement de même. Ces fameuses histoires de gouts.
  Comme les plats de Noël qui ne sont servis qu'une fois dans l'année et c'est fort bien c'est ce qui fait qu'on s'en rappel... Si l'on pratique à l'inverse de ces préceptes de tempérances, l'excellence devient commune et est relégué au rang du médiocre malgrés elle.
Les trés riches donc n'ont pus avoir de gouts, donc qu'avant de l'être, et encore, et n'en ont plus quand ils en font leur ordinaire.
  Ou alors ils en ont par tradition et par éducation, par reproduction social, où connaitre Proust n'est pas une découverte mais "l'évidence de la haute condition qui est la nôtre" a quelques mots près.
Proust n'est absolument pas une évidence !
Il faut un choc vivace et l'appétit de celui qui n'a rien mangé depuis des jours pour pouvoir mesurer l'ampleur du festin littéraire qu'il nous offre et s'arréter pendant des mois de le lire n'est que la preuve que l'on mesure bien l'extravagance de ce repas de mots. Lire Proust d'une seul traite c'est simplement faire preuve d'une gloutonnerie morbide même pas joyeuse. On fait ripaille franchouillarde en deux pages avec cette homme !
Je fais bien sur exception des appétits de génies quoique même eux doivent bien s'en rendre compte.
Je ne lis que quand j'ai faim de lecture et je suis un Ascète. Simplement quand je sors de mon jeun j'ai un appétit d'ogre et quelque heures suffise pour s'envoyer un livre qui me fera tenir des mois

              Je suis un chameau de la lecture



Jeudi 8 juillet 2010 à 22:24

Les honneurs dus aux champs de blés

A notre époque de triste misère du coeur

Ont trouvé leur utilité dans la moisissure

Pour se targuer du surplus de nos silos bétonné

Les fantômes d'époque providentiel

Ont tourné la page. Le rayon de miel

fut fugace en définitive et consommé comme un nuage

Reste des effluves de pesticides à contrôler indiquer et paramétrer

On a bouffer nos Haricots et ceux de Céline

Ne nous éclaire pas dans la nuit

 

J'ouvrage ma misère quotidienne, je l'arrose, la rosse aussi

Un jour, un jour elle sera parfaite ma petite bombe

voilà ce que se répète l'idiot du village qui a bien compris

Que les réseau sociaux ne lui apporteraient pas le respect.

Dans le cumulus des bourses l'eau croupis fluctue

Et j'en perdrais ma part en même temps que le boulot

Virtuel tout ça, manipuler par des virtuoses

Mais ce sont des pantins de chiffre rien de plus

Des poupée de chiffons qui nous mènent la vie dure.

Pour de l'impalpable c'est plutôt concret de se retrouver saisis de ses biens

Faire voire la monnaie et presque un expression dépassé

Comme faire preuve d'amour par des wizz des pocks et les cartes postale par e-mail.

 

En prendre la pleine mesure devient difficile sans être mesquin

Car tout dépend des vitesses de connexion quand

Déconnectés on ne sait plus que parler par octet

On place nos informations intimes sur le même système

Que nos titres bancaires mais rien ne circule dans l'air

On prend la température

Mais les ondes n'ont pas de chaleur à mon gouts

Des satellites je garde la nostalgie de la lune pour faire passer des messages sans destinataire

Et des rapprochements qui font grossir les flots au rythme des chansons

Des ventres de femmes prise par le marin ou la mer c'était pareil

Quelques sots bien sur trouveront du bon gouts à renâcler le passé

D'autre plus con feront la synthèse de ce qui encore peut rapporter

Mais je suis pas un chien à qui on lance le bâton, je ne rapporte pas

Je porte le poids de tout ce que j'aime en pardon de tout ce que je hais en défaut

Et inversement bien sur.

J'ouvrage donc comme l'idiot

Au lendemain sans y penser, avec discernement cherchant la dysfonction

Au bouffonneries la voie du prophète, au prêche le rire de l'enfant

Au chanson la raideur du bois sec. A l'idiot le retour à la terre.






Un texte destiné à être repris sur scène par le Chanteur Estragon qui commence tout juste sa création et dont je vous enjoint à aller voir son début de travail sur le myspace suivant http://www.myspace.com/lestragon
Le travail du crachoir n'a pas repris de nouveau rédacteur en chef et est donc sur le point mort depuis sa mise en grêve qui ne devrait pas cesser avant longtemp.
Ici je poste de temps en temps et plus personne ne semble regarder. La fenêtre reste ouverte.

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