cynike

Les choses de mains

Vendredi 28 juillet 2006 à 3:20

La faute à  la bouteille portant ton nom

les femmes ou les regrets sont le cancer de l'âme

portant mille voluptés dans une ivresse feinte ou avéré

je mords joyeusement la queue des serpantinante pensé d'une nuit d'été

respire

Alors que l'arbre de mes pensées fleuri de mille effacement doré

une fille danse sur les nuages de rosé

s'appuyer sur le récit de l' amoniac

j'ai crus voir un reflet de nuages miroitant la beauté

mangeur de funambules cajoleur

j'ai vus. non. je n'ai qu'entraperçu

respirer, difficilement un air

plein de battement d'ailes de libellules frêle

je te boufferais pour te cracher sur une dalle de pierre tacheté de ton sang enivrant

meurs

Ingrâte dit-on

Tant pis

Tu dors et tout est fini

Tu dors et tout s'efface c'est horrible

De l'autre côté de cette porte de sang

Ingrâte

cette pensée qui pense encore à toi

juste toi et les mots qui tournent autour

Tout était simple

Ou presque

Il suffisait d'entrer

Passer cette porte ton nom était inscrit

Dessus

Bonheur volatile

Je meurs et tu dors

Encore

Encore je me perds les pieds brûlés

Sur ta voix ton visage

Tu seras partie

Avant qu'on se lève

Avant qu'on s'élève

Avant que nos lèvres

Aient le temps de s'écrire

Que répondre à tout ça?

Rien

Lis le juste

Libellule d'un soir d'été

Libellule d'un printemps

Malade comme un chien

Errant malgré lui

Trois paysages

Lui moi et lui

Ils se perdent sous les étoiles

Sous lesquelles tu es

A plus tard

Juste une ligne blanche

blanc des os qui se désagrégent

dans la glaise de mes pensées

trouble s'alourdis l'air de ma loudeur

à t'écrire à te parler

rien ne t'empéche de vivre

alors que mes pensées s'innonde

j'aspire à voir le temps d'une hécatombe

tombe tombe ma phrase au milieu du ruisseaux

perdre ses mots au milieu de ces croix

d'honneur mettre un point pour ne pas avoir peur

toi

s'arracher le coeur

l'écarlate parsemme le sol

enfin la fin l'oublis

la nuit

j'oublis car finir

c'est une façon

de te voir en désir fin de la mire enscenceuse

je creuse je creuse

je m'use dans une écluse mise entre deux murs

souris mon démon passera entre deux bagatelles

Mais, même a la fin des temps, les gens survivent a toi.

Pourquoi? Comment?

Dieu seul le sait.

je crois qu'il est temps de mettre un terme à cette mascarade d'ivresse, même si les maux sont trop nombreux pour sortir de l'infini il y-a autre chose qui cour pour ne pas s'apercevoir que le temps passe

J'ai supprimé la fin, elle ne servais à rien mais le reste n'est pas si mal.

Merci à Gilles pour les italiques

A Doryan pour les vers rouge et rassurant

A Pauline pour la fête qui était une franche réussite

Par Gils le Dimanche 30 juillet 2006 à 13:33
Horrible et inutile fin de rage et d'ivresse mauvaise, bien supprimée. Merci.
Par Laetikia le Lundi 31 juillet 2006 à 11:31
Une fête reussie, ca oui, ms ces vers rouges et rassurants sont surement les plus importants.
On survit tous à cette lubellule, de nimporte quelle manière, et on l'aime quand même ;)
Par almarita le Lundi 31 juillet 2006 à 14:26
merci à vous.
cette libellule est à porter dans nos coeurs et non pas à admirer de façon stérile..
Par Easy going le Mardi 1er août 2006 à 16:36
A dragonfly meets a killed hedgehog. She tells him - but naturally, he can't hear her anymore - : you shouldn't have drunk so much milk, my sweety. You would still be alive.
Actually, the little hedgehog just crossed the road. What a fucking bitch, this wise dragonfly.
Par Gils le Mercredi 30 mai 2007 à 0:05
"Zbaff" dans ma gueule, presque un an après. Ca fait drôle. Tellement de choses se sont passées depuis. Je ne me souvenais plus vraiment de ce texte. Je ne sais pas ce qui m'envahit...
Du refus, peut-être.
Ivresse mauvaise, clairvoyance désespérée, bof, on s'en fout, il y a prescription.

J'ai voulu détruire, ne pas me souvenir.
Je ne veux plus relire, mais juste m'enfuir.

J'espère que mes mots de maintenant sont aussi juste que ceux là.
J'espère que ces mots à prendre au passé jauniront encore et encore du temps qui les attaque, mais sans que je les voie.
J'espère aussi que personne ne lira ce commentaire.
J'espère que ce sont juste quelques phrases balancées à la gueule de l'infini.

Et un jour je ne saurais plus pourquoi.
Un mal? Un bien?
On s'en foutra, il y aura prescription.

Un court extrait d'amour tellement ephèmère, malsain et déçu, pour ainsi dire rien d'important en fait, me fait conscience de ma lutte contre l'oubli. "Saloperie de jus d'orange, j'ai mal au ventre" me disais-je en écrivant un jour sur cet oubli. Mais maintenant, j'ai oublié ce que j'ai écrit sur l'oubli, comme sur tout le reste d'ailleurs. Les mots sont des carcasses vidées de leur vie, d'immondes squelettes perdus dans ce désert où il n'y a ni eua ni ombre ni sens. Bordel.

Putain ma gorge se noue.
Merde ça y est je pleure.

J'arrête là, désolé.
Par falleninterlude le Lundi 11 juin 2007 à 21:26
...Et à vous, pour un lien, une racine quelque part, au fond de la terre.
Par Le nom sur la bouteille le Samedi 23 juin 2007 à 19:07
En vertu de l'habeas corpus j'aurais pu avoir à parler aussi, en passant. C'est marrant, tout le monde estimait avoir un mot à dire sur cette histoire, moi on ne m'a jamais rien demandé. Marrant ça. L'impression d'assister à un gigantesque prime de la Star Ac derrière ma télé. Prescription, jolie façon de lisser et classer ce qui a été. Une grenouille croasse, un chat miaule, un cerf brame, mais à votre avis, c'est quoi le cri de la libellule? Il aurait fallu lui demander.
L'impression - pas forcément justifiée - d'avoir dit du bien n'autorise pas à affirmer du mal. Tu prêtes pas ta voiture à un pote pour l'obliger à aller où toi tu veux, on se comprend - ou pas.
A bon entendeur salut, "je ne cherche pas les baffes, je ne cherche pas la baston", un petit coup de gueule en passant, le sourire aux lèvres et une cigarette en puissance au coin des lèvres. Il y a du vrai dans ce que tu dis Gilles, du temps a passé, moi par exemple j'ai troqué mes ailes contre un speculoos à plumes, et invraisemblablement je me sens insoutenablement plus légère.
Sans rancune, je vous embrasse
Félicie
Par L'autre con le Samedi 7 juillet 2007 à 20:54
J'ai eu des remords, impossible de ne pas en avoir. Mais j'ai l'impression d'avoir vécu dix ans depuis cette époque. Je l'avoue, elle ne m'a pas manqué une seule seconde. Alors oui, que vous le vouliez ou non, il y a prescription. Doryan n'avais pas tort. On survit. A y réfléchir, j'aurais aimé vous rencontrer dans un autre cadre. Mais c'est trop tard, je crois. C'est alors assez amèrement que je dis "Tant pis..."

Mais c'était pas vraiment là, où je voulais en venir. Je crois que ce qui fait réellement peur, c'est de voir à quel point la merde pleine de remords remonte à la surface des songes, à la relecture d'un vieux texte.
Faudrait arrêter d'écrire.
Mais c'est pas possible à notre âge.

Sans rancune, on se croisera peut-être dans une fête du vin, salut
 

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