cynike

Les choses de mains

Jeudi 31 août 2006 à 14:38

Je n'y arrive pas. Peut –être de l'écrire, ça m'aiderais à réussir. Ecrire que je n'arrive pas à t'écrire. Les premiers mots ne te sont pas dédiés. Installer la polyphonie de mes sentiments afin de t'écrire quelques mots.

Je veux être à fleur de mots, pour notre prochaine rencontre, afin d'effleurer la feuille de mes pensé ou j'espère te dessiner l'espace d'une éternité. Te savoir imprimer dans ma peau et cessez de primer l'oubli dans la toute puissance. Sentir l'essence de ta danse qui dans mon cerveau ne trouve nul arrêt après l'élancement de ma gorge à ton approche sur la berge des gorges de ta poitrine. J'aimerais dégorger mon silence de quelques paroles moins rances. Pour doucement t'attendre d'un  bord à l'autre de l'espérance. Doucement te sentir muette, j'imagine que tu me suis me rejoins, alors que tu m'as déjà atteint. Attendre que tu apparaisses, en mes bras, autrement que par un soir d'ivresse. Attendre un signe de toi signé pour moi. Désordre, dans l'ornement de ton sourire. Une journée de merde pour ton départ. Finir le prochain soir avant qu'il n'arrive. Arrivant plein d'entrain sans un mot dans les poches ni un sou dans les mains je n'ai pas voulu te forcer la main et pourtant j'en ai la perpétuelle impression. Imprimer quelques mots et te les donner ne serait pas sage. Ma Sarah Bernhardt, empiétant mes pages. Le sourire m'a fui et la peste se mêle de ma vie car je n'attends plus de tendresse alors que j'espère comme un enfant, dans mon lit bercé de monstres, que tu viennes un instant me chanter une petite chanson. Tu m'invite à la félicité des plus grands dieux mais il faut redescendre étage par étage. Tomber de plus en plus haut, sans les escaliers de facilité prés à me rattraper. J'attends en bas, tu es en haut, j'attendrai là, j'attendrais las, de voir les autres.

J'aimerais t'écrire un poème, une façon plus belle de dire tout ce qui se tait face à toi. Car même autour d'un café je ne crois pas que ça me serait enfin possible, quoi que je n'aie pas encore eu droit à un essai, non pas à cause de toi, peut-être à cause de ma lâcheté ou des évènement qui s'enfile mal, sur une tapisserie pleine de rature. J'aimerais me raccommoder à toi, mais je sais que tu es accommodé à ce genre de discours. Alors j'y couperais cours. Sans concession il me semble évident au fond que ce mot s'impose à moi maintenant. Je… Je t'… Je te le dirais à notre prochaine rencontre… peut-être.

J'ai des airs de terres dans les yeux, rien que de l'imaginer

J'ai des airs de terres dans les yeux, rien que de t'imaginer

J'ai des airs d'hivers dans les yeux

Par peu importe le Samedi 7 octobre 2006 à 12:41
Je n'y arrive pas non plus...*I need help*
J'enchaine les échecs
Par Gils le Mercredi 30 mai 2007 à 0:24
Quelle fut l'époque où tu avais la tête dans le même sans que le coeur, à l'endroit de préférence?
(C'est comment, l'endroit?)
Cherche pas.
On s'est un peu perdu dans les songes et moments trop impalpables?
Ce fut drôle de retrouver la vue sur l'inversion d'une ivresse. Puis sa chute.
Cherche pas.

Texte magnifique que je découvre à peine. On en rira dans dix ans, peut-être. Peut-être que t'en ris déjà, toi.
 

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