J'ai peur.
Hier encore une section Littéraire a disparu. Ici dans cette ville de Colmar, cette ville qui m'a ouvert encore plus au théâtre à la musique à la peinture, à la littérature, au grec, à l'histoire. Ici ou j'ai appris ce qui me sert à parler à m'exprimer, à apprendre à comprendre. Ici une section L à disparus… On pourrait croire que ce n'est rien, ou pour d'autre que c'est révoltant, qu'on ne peut pas laisser faire ! mais… c'est déjà fait, ça se fait petite à petit sans que les premiers concerné ne se sente concerner. Il en reste deux dans la ville. Je parle de lycée ou des sections L existe, oui, encore deux… on pourrait faire avec non ?... Faire avec oui comme on nous apprend à faire. Faire avec la vie faire sans s'en faire quand on en aurait pas mal à en faire. On en à fait, des verte et des pas murs on s'est fait ficher on a ouvert notre gueule… un peut trop fort ? et maintenant je devrais me taire ? eh bien non voilà, je suis dans une section ou on voit des gens parler, réfléchir, écrire, donner des moyens de penser, pour comprendre ce qui arrive autour de nous, qui nous donne les moyens de l'exprimer pour que ceux qui s'occupe de Mathématiques de Physiques, de Sciences naturel, de l'économie et de ses statistiques puisse aussi nous parler et ainsi avoir l'assemblage de connaissance nécessaire pour construire une société, en assurer l'avenir, un assemblage qui me semble parfait une balance de connaissance qui me paraît équilibré. Les L par défaut existent pourquoi ? parce que la première chose qu'on sait nous dire à la fin d'un conseil de classe est : tu a le niveau pour aller en S. ou tu as le profil S, mais aussi l'inverse, et non pas me demander quel sont mes centre d'intérêt pour les matières que l'éducation national est capable de me proposer. Tout élève est un pari, on mise dessus, l'Etat paye pour chaque élève, mais ne souhaite apparemment pas prendre de risque. Aujourd'hui un investissement ce fait sur la formation d'un bon commercial on mise tout dessus, même les L avec leur formation on doit les sauver en les envoyant dans cette direction. Mais quand on aura plus besoin de commercial ? Quand le temps sera venus enfin d'expliquer au peuple qu'il doit réfléchir à ce que deviendra la nation, qui sera là pour parler de ça ? qui pourra expliquer à son voisin ? qui pourra le dire aux enfants, aux adolescents, qui prendra le risque d'en parler dans la rue sans que ça tourne à la mauvaise conversation de bistrot. Quand on s'apercevra que les chiffres seul ne permettent pas de comprendre une population. Quand on voudra que de nouveau quelqu'un nous racontes une histoire qui avait un sens. Qui sera là ? Qui pourra nous dire que ; non, tout n'est pas à faire, qu'il existe déjà une connaissance culturel capable d'apprendre à tous et que la littérature, pas ces conneries que les mauvais auteurs nous écrive par goût du luxe aujourd'hui, mais ces texte formateurs au milles et une raisons d'exister, au milles et une origine et problématiques, on été écrit pour tout un chacun. Quand on fera brûler les livres par besoin de charbon, qui sera là pour expliquer que c'est un meurtre de la conscience que nous faisons.
Il faut arrêter de dire que la L n'a aucun débouché, ou sinon celui de professeur. Il faut que les conseillère d'orientation plutôt que de céder à la facilité en envoyant tout le monde en S ou en ES section qui par ailleurs sont tout autant nécessaire que la L et la STG et les sections technologique et tous ce qui existe encore, se remette au travail et se rendent compte que les métiers de la culture ont de véritable débouché. Les Théâtres ont besoins de gens cultivé pour gérer leur budget tout en restant des lieux d'art. Avec les institutions Européenne les langues on une importance capital mais aussi la culture du pays qui va avec. Comprendre qu'une population ne s'explique pas par sont système économique. Que la communication n'est pas uniquement un moyens de vente mais aussi le premiers facteur de la cohésion humaine.
Alors que nous atteignons le degrés zéro de la progression dans notre évolution culturel. A l'heure ou plus que jamais l'art, la Littérature à besoin de trouver un nouveau souffle pour sortir de l'élitisme culturel centralisé. Alors que nous sommes en plein dans ce besoin de réaffirmer l'art pour ne pas sombrer dans l'ignorance pur et simple, A cette heure là je vois et
j'ai peur.
L'impression d'être une grenouille dans une casserole avec l'eau qui chauffe petit à petit en dessous.
« Faut vous dire Monsieur que chez ces gens là, on ne cause pas monsieur, on ne cause pas. On compte. »
Finalement plutôt que de brûler les livre il est plus facile de ne pas les faire lires…
Un lycéen en section L.
Juste bravo pr ce que tu as écrit.
Que serait un lycée sans ces L et leur culture qui manque terriblement à nous autres, pauvres S ignorants...?
Et bravo pour ce théatre, pour ces representations, On sait tous que ca nous manquera, vous, nous et puis tout ce qui a été construit pendant 3 ans et plus. Alors à ce soir Francoué :D et puis merci à vous, mes Litteraires.
Tikia