cynike

Les choses de mains

Jeudi 15 février 2007 à 17:22

Je n'ai rien d'exceptionnel
Les philosophes auront beau dire, moi être humain d'un age peu avancé.

Je n'ai rien d'exceptionnel

Partout je regarde, rien ne me différencie.

J'ai un code génétique unique fruit des accouplements de mes aïeuls

Et pourtant.

Tout ça ne me rend pas exceptionnel.

Une exception n'existe que parce que nous la voyons ainsi.

Alors la voilà la différence entre l'unique et l'exceptionnel ?

Chaque humain est unique mais là, moi, avec cette unicité, je ne suis pas exceptionnel.

La chute de ça ?

La mienne

Et la votre si vous me croyez.

Car non, vous non plus, vous n'avez rien d'exceptionnel… 

"I laugh until my head comes of" 

Mercredi 3 janvier 2007 à 18:37

Par delà une marche bancal
la liste s'allonge
Des noms des Hannibal
et les portes se referment
Rome s'est éteinte

On frappe la porte s'ouvre alors sur une corde tendus
Mon air ce couvre d'un désert tenus
Mais je reste face à cette homme trapus qui d'un air vaincus
Me dit : Assis, le monde sur les genoux…

Je n'ai pus l'écraser le prendre entre mes doigts au moment ou il s'offrait à moi, au moins aurais-je pus l'effleurer, le sentire respirer, pleurer, rager sur les souffrance, taper du pied aux rythmes des danses, fendre l'espace et faire la grimace au comètes qui passe dans les bouchons de l'autoroute interstellaire, sursauté sous le feu des armes et trembler sous le poids des bombes, celles qui créent les rides et les cratères qui la parsèment. Cette vieille terre comme une femme fragile entre mes doigts ses yeux mouillants qui pleuraient sur le cadavre de ses créatures. Une vieille dame sans sa canne qui perdait doucement ses dents et que ces enfant fatiguaient en la pillant sans relâche. Alors oui j'ai été lâche et j'en suis fière, j'ai reculé je l'ai regardé avant de partir et elle était belle sous son manteau de vieillesse alors je n'ai pas regretter mon geste j'étais persuadé qu'elle retrouverais son teint du matin.
Un mort me parlait ainsi.

Par delà la corde une fenêtre

Ouverte

J'en saute je sort alors de moi et je suis aspiré par le haut je monte l'espace sa nuit qui me glace le sang je regarde le soleil hors du temps et de la peine

Un enfant lune qui se prend pour saturne
Lorsque je reviens le mort est vivant et inversement…

La haut des montagnes de la neige mais c'est ailleurs

La tête contre une vitre qui s'échappent d'entre mes cheveux

Soudains le vent la pluie.

La caresse d'un songe sans âme

Mardi 26 décembre 2006 à 18:51

Celle-ci se rit de vous, de tout, des alléas. Je la mordrais bien pour lui dire que ça peut vexer les plus pédants mais ce spectacle d'elle me plait tellement, bref. Celle-ci qui parfois s'attire les médisances, celle-ci qui ne peut que pleurer face à votre méchanceté de bonhomes argentés. Celle-ci avait pleins de rêves et d'ailleurs les a encore mais c'est plus pareil parcequ'elle a plus l'age à ce quon dit.(mais elle elle y croit pas vraiment) Dans son coeur le monde voyage à porté de main. Et sa fraicheur matinal laisse trop souvent place à cette mélancolie du soir. Comme-ci? c'est toujours Comme-ci, mais pourtant, pour elle c'est jamais beaucoup plus. Elle traverse la gare.
Celui-ci dont je veux vous faire la rencontre se traine un masque figé dans le coeur. D'abus en abus le fit chavirer dans un trou sombre, un bonhomme violet. Il cherchait le soleil mais dans pigalle il trouvait que dalle; Combien de fois avait-il changé d'air? des bornes mais nul raison, combien d'échange passé? un bonhomme qui s'est fait voler sa vie par une étoile filante mais qui perdure cherchant à percer par son regard le mur du bistrot de la gare. 
Deux humains.
celle-ci et celui-ci ce rencontre de-ci de-là qui sait?
  

Lundi 25 décembre 2006 à 20:36

C'est commes si tout était trop clair
tout est beau mais d'une tristesse mortuaire
mes yeux reflétent un monde
que je ne vois qu'à travers une espéce de léthargie muette
Le monde court tout autour de moi
Sourire devoir dominical de promenade trop longues ou pas assez
Communiquer
Dire bonjour
Se sentir élément étrangé dans un univer flou
Trouble et troublé
Une aquarelle fondue
Le ciel tacheté au fusain
Mais froid
Un froid de mort sans visage
Le paysage ce masque de neutre
C'est horible de n'avoir aucun visage familier autour de soi, quand rien de ce qui compose ce que vous pouvez appeler "votre vie", ne semble vous entourer pas même de loin
N'être plus qu'un étranger dans le monde rien ne fait partis de vous de ce que vous êtes de ce qui vous compose.

Loins Loins

Samedi 9 décembre 2006 à 23:40

Il y'a des soirs ou l'on peut se maudire sois-même de ne pas être sortis

On pense ne pas avoir croqué la vie à pleines dents sans pour autant se persuadé d'être passer à coté de tout

Qu'est-on au final de si extraordinaire ?

C'est un soir que j'ai entraperçu au milieu du chant de la campagne cette petite vérité.

M'en contentant parfaitement j'ai aussitôt rit de tout ce qui passé à côté de moi

De tous ceux qui regardaient par terre en marchant

De toutes ces voitures qui roulait si vite pour une broutille sans importance vitale.

Je suis en retard au yoga alors je me presse je conduis vite et me stresse pour arrivé à l'heure à mon cour je veux pas louper un instant de relaxation mais après il faudra que je me dépêche un peu j'ai les filles à aller cherché après leur cour de judo et puis faudra que je prépare la cuisine et…

Se genre de truc qui font sourire quand plus rien ne nous attend nul pars, ou quand on à pris la libertés de profiter un instant de la vie comme spectateur.

Bienvenus sur mon humeur.

Ça vous est déjà arrivé de parler dans une voiture avec une quelconque tierce

et puis soudain

après quelques secondes voir quelques minutes

sans rien dire vous vous rappelez quelque-chose

N'importe quoi.

Seulement, il y'a cette drôle d'impression qui vous reste et le rappel d'une broutille n'en faisait pas partis.

Une chose à eu lieu et on ne s'en est même pas rendu compte.

La personne à côté de vous vous demande si tout va bien et on répond que ce n'est rien

Qu'on était dans ses pensées

Seulement nous mentons

Mais il serait impossible d'expliquer à cette personne ce qui c'est passé

Nous n'étions pas dans nos pensées n'y ailleurs ni autre part ni absent

Le plus vrai peut-être serait de dire que nous n'étions pas

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